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  • Photo du rédacteurLe Collectif des EGSR

Au regard d’enjeux majeurs pour des millions de patients le Collectif des Etats Généraux de la Santé

Le lundi 20 mars le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a publié la synthèse de huit ans de travaux, avec pour objectif de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C à l’horizon 2050. Dans ce rapport, le groupe d’experts propose des solutions pour réduire au maximum l’ampleur et la gravité du réchauffement climatique responsable de conséquences néfastes sur la santé respiratoire. Par exemple, le rapport souligne que les « températures extrêmes augmentent le risque pour des millions de personnes de contracter « des infections des voies respiratoires ».


Chaque année dans le monde, « 8% des décès sont dus à des infections respiratoires aiguës(1)». Le réchauffement climatique accroit également le risque de dégradation respiratoire. En effet, les épisodes plus fréquents de feu de forêts ont des incidences chez les personnes atteintes d’une maladie respiratoire. Par exemple, les incendies de forêt de 2019-2020 en Australie ont entraîné le décès de 33 personnes et 3 230 hospitalisations dus à des troubles cardio-respiratoires. Dans le même temps, le changement climatique accroit l’exposition à l’ozone et aux allergènes pour des millions de personnes à travers le monde.


Le rapport du GIEC propose des solutions aux pouvoirs publics. Pour faire face au changement climatique et à ses conséquences, il propose d’adapter « l’aménagement urbain en offrant un meilleur accès aux espaces verts et naturels » et de créer « des systèmes d'alerte précoce pour des enjeux de santé en lien avec le climat, tels que les maladies respiratoires associées à la pollution de l'air ».


Le Collectif des Etats Généraux de la Santé Respiratoire a fait de la lutte contre les facteurs de risques environnementaux une priorité en tant que première thématique de l'observatoire. L’Observatoire de la Santé respiratoire a pour objectif de suivre et d’évaluer l’état des politiques publiques en matière de santé respiratoire durant tout le quinquennat. Certaines propositions suivent les recommandations du GIEC comme l'amélioration des indicateurs de la qualité de l'air et la mise en place d’un dispositif d'alerte météorologique à disposition de l’ensemble des patients ayant une maladie respiratoire.


« Ce sixième rapport du GIEC met en exergue un certain nombre de propositions en faveur de l'amélioration de la qualité de l'air ; propositions en lien avec celles portées par le Collectif au travers de son Observatoire de la Santé Respiratoire. Le Collectif des Etats Généraux de la Santé Respiratoire poursuit son travail de sensibilisation en France et en Europe pour contribuer à la mise en oeuvre de politiques publiques améliorant la santé respiratoire et environnementale », Pr. Chantal RAHERISON-SEMJEN, Représentante du collectif des Etats Généraux de la Santé Respiratoire


(1)IPCC WGII Sixth Assessment Report : « Chapter 7: Health, Wellbeing, and the Changing Structure of Communities »


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